Archéologie des Milieux et des Ressources

Coordonné par Núria ROVIRA

Du point de vue bioarchéologique, l’identification taxinomique de restes archéologiques végétaux et animaux issus de sites du bassin méditerranéen nord-occidental et central permet d’appréhender les répartitions biogéographiques de la flore et de la faune.

Ces travaux seront conduits pour les animaux et les plantes tant sauvages que domestiques afin d’obtenir une vision d’ensemble depuis la Préhistoire de la répartition et de la diffusion des espèces au sein des espaces naturels et anthropisés.

De cette démarche découle la question de l’exploitation et de la gestion des ressources biologiques. Pour ce faire, les analyses archéozoologiques et archéobotaniques sont mises en relation avec des informations issues d’autres sources archéologiques, ainsi qu’écrites et iconographiques.

Les techniques d’approvisionnement, de production et de transformation des produits animaux (mammifères, poissons, oiseaux...) et végétaux sont aussi abordées. Les données produites permettront d’appréhender les interactions environnementales, économiques et culturelles entre diverses sociétés à différentes échelles temporelles et spatiales. L’accent est mis en particulier sur :

1) les produits qui interviennent dans l’alimentation végétale et carnée, les techniques culinaires et l’instrumentum utilisés pour l’élaboration de la nourriture, puis sur la contextualisation des pratiques ;

2) la caractérisation diachronique de l’économie vivrière, agro-pastorale et halieutique (combinaison de cultures et/ou d’élevages, cueillette, pêche et activités cynégétiques), développée par ces sociétés méditerranéennes ;

3) les pratiques symboliques liées à la consommation et/ou l’utilisation de plantes et d’animaux.